Salut!
Finalement j’ai pensé que ce n’était pas une bonne idée de vous envoyer une missive début juillet en plein cœur de l’été et des vacances (aussi bien crier dans le désert...). Alors me voici, juste avant la fin des classes, pour vous conter les derniers développements.
TRISTESSE & FONDATION MOLINARI
Le 5 juillet prochain, je prendrai part à une lecture publique multidisciplinaire au square Dézéry dans mon amour d’hochelag, événement organisé en collaboration par la Fondation Guido Molinari et deux des fondateurices de la revue Tristesse Marie Saur et David Turgeon.
Nous serons une belle brochette de drilles, écrivain·es, poètes et artistes visuel·les/de performance, dont Virginie Fauve ainsi que Sara Hébert et Kaël Mercader (alias Les outardes de Dijon). J’aimerais bien vous en dire plus, mais je n’ai pas tous les détails encore quant à l’ensemble des particpant·es, l’heure et la teneur exacte de l’événement, va vous falloir surveiller les réseaux sociaux d’ici là... 😉
À PROPOS DE MON LIIIIVRE!
Tel que promis, voici la couverture de mon nouveau livre à paraître tout bientôt (en librairie le mardi 6 août). Weee!
Je vais être honnête, peut-être trop pour mon propre bien : ce livre est un projet que m’avait d’abord suggéré mon éditeur quelque part en 2019 et dans lequel je me suis lancée en dilettante, il y a deux ou trois ans, au travers de la rédaction d'autres manuscrits.
Je n'étais pas convaincue de la pertinence de revenir sur mes années de militantisme durant la décennie précédente. Encore très fatiguée, je me disais «Ça va intéresser qui, ça?». Même que j'étais presque honteuse, d’avoir été épuisée.
C’est donc plutôt pour me détendre que j’ai procédé aux fouilles archéologiques consistant à retrouver le matériel qui allait en constituer le point de départ.
Puis, un soir, au pub de mon quartier, j'étais avec l'amie Marie Saur précédemment mentionnée, me confiant à elle de tout cela. Je pense qu’on avait parlé de l’excellente revue Liberté à laquelle elle participe et de mon admiration pour sa rédactrice en chef, Valérie Lefebvre-Faucher. J’imagine que la conversation avait dérivé vers mon syndrome d’imposture. M’enfin, quelque chose comme ça...
Marie est, il va sans dire, très féministe et m'a dit « penses-y un peu », tous ces textes que tu as publiés dans différents médias et sur différentes plateformes au fil des ans, tous réunis à un même endroit, constituant un corpus sociopolitique et historique (je ne sais plus exactement comment elle l'a formulé, mais ça voulait dire ça), tout cela réuni dans un livre qui sera déposé aux archives de la Bibliothèque nationale. J’étais soufflée. Elle venait de me donner une légitimité que je ne percevais pas, mais alors pas du tout.
Malgré tout, j'étais encore moyennement emballée, un peu gênée (Pascale Navarro a écrit un essai percutant sur la modestie féminine comme outil du patriarcat...). C’est alors que mon éditeur m'a annoncé que j'allais travailler avec Catherine Voyer-Léger à la direction littéraire et ça, ça m'a vraiment excitée.
Je savais que seul du positif pouvait sortir d’une collaboration avec cette femme brillantissime. Et, comme de fait, elle a eu la bonne idée de me faire ajouter plein de textes inédits, une intro et un épilogue dont je suis particulièrement fière, en plus de textes introductifs pour chacune des quatre périodes sur lesquelles le livre se penche. Ça donne quelque chose comme l'air du temps et l'envers du décor.
Ainsi, sur la jaquette du livre, il est écrit que : « c’est une époque entière qui est dépeinte, décryptée et passée au tamis, durant laquelle s’opère une transformation des mœurs comparable à celle ayant suivi l’invention de la pilule et l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail. Livre témoin, livre rappel, Solitudes est un ouvrage à mettre entre les mains de toute personne intéressée à comprendre la société québécoise au 21e siècle. »
Bien que la honte cherche à hurler en moi en vous écrivant ceci, j'ose affirmer que je suis d'accord avec ce qui est écrit en quatrième de couverture de mon nouveau livre. BOUM!
LANCEMENT!
Bon, là aussi je n’ai pas encore tous les détails du lancement à venir pour Solitudes, mais ça va se passer la première semaine d’août, dans une librairie montréalaise. Pour l’occasion, il y aura mini causerie entre mon éditrice, l’écrivaine Catherine Voyer-Léger, et moi, suivie d’une séance de dédicaces et d’un apéritif. Stay tuned!
DIMANCHE ON LIT
J’étais de retour après une longue pause pour la toute dernière de la saison de Dimanche on lit au FM 103.3, émission animée par Jacques Létourneau. Les invité·es en entrevues étaient Éric Chacour (qui n’a plus tellement besoin de présentation...) et Véronique Chagnon, pour son essai Au revers du monde à propos du potentiel révolutionnaire de la spiritualité. J’ai pour ma part profité de la sortie récente de deux romans québécois, Congé de Cassie Bérard et Le roman d’Isoline de l’ami David Turgeon, pour parler d’inquiétante étrangeté, de haute voltige et peut-être bien de fantômes... 👻
C’est par ici pour écouter l’émission!
La honte d'être épuisée, ouuuufff! Ça fesse! Bien hâte de lire ton nouvel ouvrage :)