Quelques mots sur... ma vie à Québec
Comme on se retrouve... Je suis rendue à Québec pour ma résidence d’écriture organisée par la Maison de la littérature. C’est une étrange arrivée, pour toutes sortes de raisons, mais la principale : je suis en deuil.
J'ai perdu le mois dernier une personne qui comptait pour moi. Je ne me prétendrai pas aussi affligée que son conjoint et ses enfants, mais la tristesse n'est pas un concours... Ce qui nous unissait était, je crois, un lien affectif significatif. C’était une personne charismatique, bienveillante et expérimentée, qui m'avait en quelque sorte adoptée telle que je suis, qualités et défauts inclus.
J’ai assisté à ses funérailles à Arvida le 14 septembre (c'était la première fois que je conduisais dans le parc des Laurentides — j’ai passé mon permis en mai…) et, trois jours plus tard, je prenais le train de Montréal vers Québec pour y passer quelques semaines, laissant dernière moi un conjoint endeuillé. (Je remercie le ciel qu’il ait de si bon·nes ami·es et je les prie une fois de plus de bien l’entourer s’iels me lisent.)
Installée depuis quelques jours à peine dans mon nouvel environnement, je me sens encore un peu dans le traboulidon, mais j’essaie d’écrire coûte que coûte. Après tout, c’est pour ça que je suis venue ici.
Ce sera donc une fois de plus une brève missive ce mois-ci, mais je tenais à vous dire, gens de Québec et environs, ou qui passerez par-là: début octobre — BEN LA SEMAINE PROCHAINE EN FAIT!!! (je viens de réaliser ça) — je prendrai part à une table ronde organisée par La Maison de la littérature en collaboration avec Le Théâtre Périscope, en compagnie de la comédienne, metteure en scène et autrice Catherine Côté ainsi que la comédienne, chroniqueuse et autrice Camille Paré-Poirier.
La soirée, qui portera sur l’autofiction au féminin, sera animée par nulle autre que l’écrivaine Valérie Forgues. Ça se passe donc le mercredi 2 octobre, à 19h, au théâtre Périscope, et c’est gratuit.
J’adore le titre complet de l’activité: « EN TEMPS RÉELS : Autofiction au féminin ». Dans le descriptif, on peut lire que « cette table ronde créée en partenariat avec le Théâtre Périscope propose la rencontre entre trois autrices dont les démarches exploitent les formes de l’autofiction et de l’essai pour aborder les angles morts d’enjeux sociaux actuels. Interdisciplinarité et féminisme seront à l’honneur. »
Yesss!
On y précise aussi que le titre de l’évènement se rapporte à la thématique de saison 2024-2025 du Périscope, qui détourne volontairement l’expression populaire en conjuguant «réel» au pluriel. «En temps réels s’inscrit dans l’idée que c’est en multipliant les occasions d’aller à la rencontre de réels pluriels que nous saurons fortifier les liens qui nous soudent collectivement.»
Je disais que je suis dans un genre de vortex et, par conséquent, je ne suis pas très assidue lorsque vient le temps de vous rapporter tout ce qui se passe autour de la sortie mon plus récent livre Solitudes, une décennie de réflexion féministe.
Je profite donc de cette infolettre pour vous dire que la Revue les libraires considère que le livre est l'un des essais à surveiller cet automne. 😊
Vous dire aussi que la chroniqueuse Josée Blanchette a aimé le livre et l’a écrit en toutes lettres dans sa chronique dans Le Devoir, édition du vendredi 13 septembre dernier.
C’est drôle, car Josée elle-même fait paraître un livre ces jours-ci, qu’elle a eu la gentillesse de me faire parvenir chez moi, à Montréal, et qu'un ami cher venant me visiter à Québec cette semaine m'apportera. J'ai très hâte de le lire (et de voir mon ami)!
Je vous signale aussi que j'ai eu l'honneur d’accorder une entrevue à l'animateur Jacques Létourneau pour la première de la saison de son émission Dimanche on lit sur les ondes du FM 103,3.
J'étais bien contente de cette entrevue en raccrochant alors je vous glisse le lien ici si ça vous chante de l'écouter.
Ah oui! Je veux aussi vous mentionner un balado que j'adore : Le boudoir des littéraires. Jetez-vous là-dessus!
La travailleuse culturelle Myriam Comtois (elle est relationniste de presse dans le milieu culturel depuis 20 ans !) reçoit des écrivaines québécoises pour de longues entrevues et ça donne lieu à des échanges fascinants. On sent bien la passion intacte de l’animatrice, tout son amour pour la littérature québécoise au féminin.
À ce jour, elle a reçu Marie Hélène Poitras, India Desjardins et Claire Legendre, notamment, et j’ai très hâte de découvrir la suite !
C’est tout pour le moment, on se revoit en octobre!