J'ai skippé le mois de mars.
J'avais une bonne raison : je n'avais rien de bien pertinent à dire.
Oh ! Tout va, le manuscrit de mon prochain livre, qui sort à la fin de l'été, est parti en révision linguistique.
Ah oui, et on a finalisé sa couverture! Je me suis gâtée en y allant avec ma couleur préférée. Je tripe ben raide !
Et puis... j'ai reçu une superbe nouvelle!
Vous souvenez-vous, dans ma dernière infolettre, je vous parlais d'une résidence... ?
Eh bien figurez-vous donc que ça a fonctionné ! Ouiiiii, je l’aie eue !!!
Récipiendaire !
Hourra ! Eh oui, je suis l’heureuse titulaire de la Résidence québécoise d’écriture de l’auomne 2024 à La Maison de la littérature.
Je serai donc cet automne en retraite d’écriture à Québec, du 18 septembre au 20 octobre (Mes plantes !!! Mon chum aura droit à un guide détaillé...), afin de travailler à un projet de livre extrêmement spécial.
En plus, ma résidence aura lieu durant le Festival Québec en toutes lettres et je suis trrrès excitée !
J’ai hâte de farfouiller les collections et de rencontrer les bibliothécaires, de découvrir la programmation de la salle de spectacle... Et puis y a même un petit café dans la maison de la littérature, et puis, et puis, et puis... Bref, je suis bien excitée et vous pouvez compter sur moi pour vous faire un rapport quotidien détaillé sur Insta et Tik Tok, en plus d’en parler ici sur Substack ! 😉
(Pour les curieux·euses, voici une photo du petit appartement situé au deuxième étage de la magnifique Maison de la littérature dans lequel je logerai, en plein cœur du Vieux-Québec !)
10-4
Je suis passée faire un tour en ouverture d’émission à Libraire de force à la fin du mois dernier, pour jaser de mon processus créatif.
C’était, comme toujours, fort agréable — Merci à Lynda Dion pour l’invitation — et l’épisode vaut le détour puisque les deux invitées étaient nulle autre que Claire Legendre et Annie Landreville !
(La première photo me fait mourir de rire, y a juste Annie qui est focus, dans tous les sens du terme... Sur l’autre je me suis carrément coupée, c’était juste trop horrible... Hahaha !)
L’émission est dispo ici, si ça vous dit de prêter l’oreille :
Compersion
C’est la saison des lancements de livres des ami·es (ce l’est toujours un peu, mais cet hiver-printemps a été particulièrement garni !).
En février, c’était David qui ouvrait le bal avec Le [formidable] roman d’Isoline. Puis, je ne suis plus exactement certaine de l’ordre, mais Pier est arrivée avec son bouleversant Elles, puis Natalie-Ann avec le remarqué Jouissives, puis Toula avec son 2e essai (Seeking Asylum: Building a Shareable World: sur ma PAL !!), puis Mathieu et Caroline avec leur recueil Vas-tu finir ton assiette (que je me garde pour les beaux jours d’été à rire fort tu seule au parc!).
J’espère que je n’oublie personne. Ah oui, j’ai dû renoncer au lancement de Catherine à cause d’un bête conflit d’horaire, mais je lirai son Peuple de verre sans faute ! Et je suis allée la semaine dernière au lancement du petit dernier d’Hugo Meunier, un karaoké of course mémorable... 😊
En lutte !
J’ai animé vendredi dernier l’atelier Sans elles… Les femmes sur qui reposent les fondements de notre société avec Françoise David et Mélikah Abdelmoumen au Colloque de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal.
Bien que l’événement fut réservé aux congressistes, ça s’est tout de même passé devant une audience de 400 personnes, des enseignant·es engagé·es, avec qui on a réfléchi sur plusieurs enjeux sociopolitiques, fait un état des lieux du féminisme en 2024, de même qu’un retour sur la grève de l’automne et puis regardé en avant pour tisser ensemble une société orientée vers la la solidarité et le bien commun. Ce n’est pas rien !
Sur le plan personnel, côtoyer des femmes aussi inspirantes et reprendre doucement du collier côté réflexions égalitaires me fait le plus grand bien. Même que ça coule telle une suite logique avec le travail sur l’essai à paraître à la fin de l’été qu’on a passé l’hiver à finaliser avec Catherine Voyer-Léger (celui-là même qui est parti en révision). Tout bourgeonne et prend sens ; c’est véritablement le printemps dans ma tête (et mon cœur) !
Les couchers de soleil sont magnifiques à partir de l'appartement de la Maison de la littérature! Félicitations!